Je respire la nature, je me balade pendant des heures. Je garde ce qui me touche: un morceau d’écorce, une plume abandonnée, un caillou étrange, une racine dévoilée par l’érosion. Je conserve, j’accumule, je m’entoure, je m’attache: même la petite feuille la plus insignifiante ne doit pas être perdue. Au milieu de tous ces fragments, enroulant ce long fil sur lui-même, brindille par brindille, j’érige mon propre nid dans mon jardin d’imagination…

Maä nid
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